16/02/2021
Nous voici la semaine passée, prenant la route pour intervenir pendant deux jours chez l’un de nos clients. Notre ambition : assister quelques membres de son comité de direction dans un fonctionnement plus homogène et serein. N’est-il pas normal qu’il y ait des tensions entre les personnes, directeurs ou directrices quand l’entreprise conduit des plans de transformation importants et qu’elle fait face à une crise majeure de son marché ?
Un première journée nous permet de travailler sur les convictions et valeurs (doctrine) à exprimer et à mettre en place en ce qui concerne le management des équipes intermédiaires (attention à ne pas court-circuiter les managers de contact) et la conduite des relations sociales qui doit être subordonnée aux enjeux d’animation et de motivation des salariés sur le terrain.
Nous préparons la deuxième journée quand la DRH me prévient, tard dans la soirée… « deux de nos 3 sites sont en grèves ». Voici le cas d’école idéal pour expérimenter un fonctionnement vertueux d’une équipe de direction : chacun à sa place, chacun son rôle ; mise en place immédiate d’une cellule d’analyse et de décision collégiale des situations auxquelles l’entreprise doit faire face ; sécurisation des sites, présence du management auprès des salariés non-grévistes, communication écrite dédiée à l’ensemble des salariés, communication vers les clients, rencontre des syndicats, rédaction des communiqués de presse, gestion des aspects émotionnels…
Nous prenons le temps de mettre en place quelques règles élémentaires de fonctionnement et quelques clés tactiques permettant de maitriser les échanges avec les représentants du personnel.
La journée se termine dans le calme. Le travail reprend le soir même avec l’équipe de nuit… deux réunions d’échanges sont programmées avec les représentants du personnel.
Nous reprogrammons la journée de travail en commun du CODIR à une date ultérieure…mais est-ce vraiment la peine ?